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 Lavande

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MessageSujet: Lavande   Lavande Icon_minitimeMar 1 Sep - 19:56

LAVANDE:
Lavande Lavand10

Origines, habitat et culture:

On la connaît sous diverses appellations : lavande officinale, lavande vraie, lavande commune, lavande femelle, nard d’Italie, faux nard ou garde-robe.
Plante vivace rustique de la famille des lamiacées, la lavande est un arbrisseau au feuillage persistant qui aime les sols calcaires et secs. Originaire du Bassin Méditerranéen, des îles Canaries et de l’Inde, on la cultive aujourd’hui dans diverses parties du monde, sur des sols secs et sous des climats chauds et ensoleillés. On la trouve par tapis entiers non seulement dans la région méditerranéenne, mais aussi dans les Cévennes, le Dauphiné, les Pyrénées et jusque dans les monts du Lyonnais. On dit souvent qu’elle aime surtout le Midi de la France, mais c’est faux. La lavande peut être acclimatée partout, du moment qu’elle a un minimum de chaleur et le moins d’humidité possible. Elle sera peut-être moins riche, moins « bonne » pour ses diverses utilisations, mais utile tout de même.
La lavande officinale, ou lavande vraie, l’une des espèces les plus connues et les plus courantes de la grande famille des Lavandula, atteint environ 80 cm de hauteur et s’étale sur presque un mètre. Sa racine est fibreuse, étalée et peu profonde. Elle ne réclame aucune précaution spéciale. Il lui faut un sol ordinaire, léger, chaud, bien drainé, voire même pauvre s’il est bien exposé, d’acidité neutre. Eviter de la planter dans le voisinage de plantes qui demandent des arrosages fréquents. Espacement de 40 à 50 cm.
En hiver les variétés les plus rustiques supporteront jusqu’à -15 à -20°C. Certaines espèces (comme la lavande stoechas) commencent à souffrir dès -5°C. Les lavandes en pot doivent être rentrées l’hiver.
Sa tige est courte, ligneuse, à écorce grise gerçurée, très ramifiée. Ses feuilles sont longues et étroites, gris-vert pâle, opposées et aromatiques. La floraison se fait en été, de mai à août. Les fleurs de la lavande vraie sont mauves à violet, en épis, très parfumées et mellifères, elles attirent les abeilles. Toute la plante possède en fait une odeur aromatique agréable, qu’elle conserve très bien à l’état sec. Les graines sont noires et minuscules.
Sa croissance est peu rapide, il faut compter trois ans avant d’obtenir une touffe généreuse et très florifère.
Son huile essentielle est composée principalement de linalol, de terpènes, de coumarines, de géraniol et de lavandulol.

Culture de la lavande:

Cultiver la lavande à partir de semis n’est pas très recommandé, sauf pour l’espèce stoechas. La plantation et le rempotage se font au printemps. La plantation automnale doit être réservée aux climats doux. Mieux vaut la cultiver en bacs dans les régions aux hivers rigoureux.
Le mieux pour sa reproduction est la multiplication par éclats, marcottage ou bouture.
La lavande est parfaite pour les bordures, les haies basses et les murets de pierres sèches. Sa culture en pots est également très facile, il lui faut dans ce cas un mélange de terreau d’écorce, de mousse de tourbe et de sable. Même si elle préfère les emplacements ensoleillés, elle s’adapte très bien à la mi-ombre, pourvu que le sol soit suffisamment riche et bien drainé.
Une taille d’entretien annuelle au printemps est indispensable à sa bonne croissance. Mais il ne faut jamais couper le vieux bois car il ne repousserait pas. La tailler également à la fin de la floraison, bien court (toujours sans toucher le vieux bois) et en forme de dôme.
On a donc tout un programme d’entretien pour l’année : au printemps, faire une taille de rajeunissement qui assurera une belle floraison en été. En été, tailler la plante après la floraison et prélever des boutures. À l’automne, faire les semis éventuels. Rabattre les plantes sans tailler le vieux bois et protéger les lavandes semi-rustiques. Enfin, en hiver, réduire l’arrosage et surveiller, particulièrement lors des gelées.

Récolte:

Les fleurs se cueillent au moment de leur épanouissement, vers juin-juillet. Elles sèchent très facilement : pour cela, les étaler sur des plateaux à l’air libre et à l’ombre, ou alors les suspendre en petits bouquets. Pour les faire sécher, il faut donc les cueillir tout juste écloses, mais on peut les cueillir durant toute la floraison si on les utilise fraîches.

Parasites et maladies:

La lavande craint les aphrophores et les chenilles de plusieurs phalènes, ainsi que le borytris, moisissure grise qui attaque la lavande par temps humide. Dans ce cas, retirer les parties atteintes mais bien laisser le vieux bois pour que la plante puisse bourgeonner à nouveau. Le Phoma lavandulae, autre champignon, provoque chez la lavande le flétrissement et la mort des rameaux auxquels ils s’attaquent. Dans ce cas, une seule solution, déterrer les plantes atteintes et les brûler immédiatement en les gardant à bonne distance des plants sains.

Autres espèces:

La lavande est en fait une grande famille, qui contient 28 espèces. Certaines des espèces et variétés sont courantes, d’autres rares. Il existe des variétés à fleurs blanches, rose ou pourpre foncé. En France, nous avons trois espèces, très proches par leur forme comme par leurs propriétés : lavande officinale, lavande stoechas et lavande aspic.
- Lavande stoechas (Lavandula stoechas) : aussi appelée lavande à toupet, lavande maritime, lavande stéchale, stéchas d’Arabie, stéchas des îles d’Hyères. Plante vivace rustique à feuillage persistant, tout comme sa cousine la lavande vraie. Elle atteint 50 cm de haut et 60 d’étalement. Ses feuilles sont très claires, veloutées, étroites et aromatiques. Ses fleurs apparaissent de mai à juillet et se présentent sous forme d’épis surmontés de bractées violettes à pourpres. Son odeur est légèrement camphrée. On la trouve uniquement sur le pourtour méditerranéen. Elle tient son nom des îles Stoechades, qui dans l’Antiquité désignaient les îles d’Hyères. C’est sous l’appellation de Stoechas que la lavande fit d’ailleurs sa première apparition, dans les écrits de Dioscoride (voir historique).
L’une de ses variétés est la lavande papillon (Lavandula stoechas pedunculata), qui fleurit d’avril à juin, et dont la bractée est pourvue d’une « houppette centrale supplémentaire mauve en forme d’oreille de lapin », ce qui la fait ressembler vaguement à un papillon…
- Vient ensuite la lavande aspic (Lavandula spica / latifolia), aussi appelée lavande branchue, spic, aspic, espider, lavande mâle. Elle peut atteindre 1m de hauteur, ses feuilles sont très larges et elle ne pousse pas plus haut que le Nord des Hautes-Alpes. Elle est assez peu cultivée en France par rapport à ses deux cousines. Son parfum est bien camphré
- Le lavandin est issu du croisement entre Lavandula latifolia et Lavandula angustifolia. C’est une espèce très florifère et rustique ; elle est essentiellement utilisée en savonnerie.
- Et il y a encore bien d’autres variétés de lavande : Lavandula dentala, ou lavande anglaise ou dentée, espèce assez frileuse, semi-rustique à feuillage persistant ; Lavandula pinnata, lavande pennée, semi-rustique à feuillage persistant également, aux fleurs intermédiaires entre L. angustifolia et L. stoechas ; Lavandula viridis, lavande verte, peu courante, semi-rustique à feuillage persistant ; Lavandula lanata, ou lavande tomenteuse, rustique à feuillage persistant ; etc. Certaines de ses variétés comprennent des sous-variétés : L. angustifolia par exemple en a de nombreuses.
- Attention, la plante appelée populairement « lavande de mer » n’a rien à voir avec le genre Lavandula. C’est en fait un Limonium, appelé aussi statice, que l’on utilise souvent dans les bouquets secs, et qui doit son appellation populaire à sa couleur.

Un peu d’histoire




La lavande telle que nous la connaissons a une longue histoire derrière elle. Ses vertus sont connues et utilisées depuis l’Antiquité. On en a même retrouvé des traces sur les bandelettes d’embaumement utilisées lors des momifications par les Egyptiens. Au cours de l’Antiquité et du Moyen-Âge, elle est citée de nombreuses fois, notamment par les célèbres Avicenne, Sainte Hildegarde von Bringen (12e siècle) ou encore Paracelse. La chronologie des découvertes des différentes espèces de lavande de l’Histoire naturelle des plantes du baron de Gingins de Lassaraz a pour point de départ les découvertes du médecin, botaniste et physicien Dioscoride (an 40 – an 90), qui recommandait l’utilisation fréquente du thé à la lavande. Dans son Traité des médicaments, la lavande fait d’ailleurs partie des « plantes précieuses ». On connaît également quelques formules du Thériaque, médicament presque mythique inventé au 1er siècle avant J.C. par le roi Mithridate et qui aurait servi d’antidote contre les morsures d’animaux venimeux et de soin contre des maux divers.
La lavande serait originaire de Perse et des Canaries, et aurait été implantée en Provence dès l’Antiquité, avec la vigne et l’olivier, par les Phocéens.
Les Romains l’utilisaient notamment pour ses qualités olfactives. Son nom viendrait justement de là : d’après Pline l’Ancien, il vient du verbe lavare, laver, car elle était alors utilisée principalement dans les bains. Le naturaliste suédois Linné a ensuite repris le nom dans sa classification du monde vivant. Il semblerait que ce sont les Romains qui ont étendu l’air de notoriété de la lavande en la faisant connaître dans tout leur vaste empire. Ils l’auraient également utilisée pour la préparation aux accouchements. On parle même d’une lotion à base de lavande qu’auraient préparé les Celtes, le « nard celtique ». Les Grecs l’utilisaient également.
Au Moyen-Âge, on reconnaissait déjà son grand pouvoir de désinfection.
Aux 13e et 14e siècles, on commença tout d’abord à la cultiver dans les jardins aromatiques des moines (on pensait à l’époque qu’elle avait le pouvoir de détourner le mauvais œil), et elle gagna en popularité dès que l’on découvrit ses vertus bénéfiques sur les articulations et relaxantes. Puis des établissements spécialisés se mirent à sa production, et elle fut alors importée en grande quantité et vendue sur les marchés aux fleurs dans les villes.
Lors des dernières grandes épidémies de maladie infectieuse épidémique très grave, transmise du rat à l'homme par la puce européennes, en employa la lavande en Provence afin de lutter contre la maladie, sous forme de fumigations et d’emplâtres. Au 14e siècle également, on l’employait déjà pour soigner les brûlures et panser les plaies profondes.
L’huile essentielle de lavande stoechas fut utilisée par les peintres de la Renaissance comme diluant, mais aussi pour donner de l’éclat à la couleur et la fixer.
C’est au 16e siècle que sont utilisation thérapeutique se développe concrètement, notamment avec le concours de la faculté de Montpellier, qui a beaucoup étudié ses possibles usages médicinaux. L’huile essentielle de lavande va être très utilisée dans les hôpitaux français, pour désinfecter l’air et enrayer les infections microbiennes.
Sa découverte continua durant les siècles suivants, révélant toujours plus de bienfaits. C’est au début du 20e siècle que l’on fit un grand bond en avant grâce à la lavande. Dans les années 1920, un chimiste français, René Maurice Gattefossé, se brûla gravement la main dans son laboratoire d’études sur les parfums. Son premier réflexe fut de plonger sa main dans le liquide le plus proche, qui s’avéra être de l’essence de lavande. La douleur s’atténua presque immédiatement, et la brûlure guérit vite, avec peu de cicatrices. C’est cet incident qui est à l’origine du développement de l’aromathérapie, utilisation thérapeutique de diverses huiles essentielles végétales.

Propriétés thérapeutiques

Les propriétés médicinales de la lavande paraissent infinies tant elles sont nombreuses. On utilise principalement son huile essentielle et ses fleurs, mais toute la plante est gorgée de bienfaits. Elle a toujours été utilisée en médecine pour calmer, apaiser ou éliminer. C’est aujourd’hui la plus utilisée des huiles essentielles, et on en fait les usages les plus divers. On peut en user à volonté et sous toutes ses formes, en frictions, massages, lotions, bains, etc. Elle est généralement très bien tolérée. Les autorités en la matière ont d’ailleurs approuvé son usage interne en huile essentielle et en infusion, preuve de sa non-toxicité (mais se méfier tout de même avec l’huile essentielle, toujours demander un avis médical).
Son huile essentielle se mélange bien à tous les arômes floraux, particulièrement avec les huiles citriques comme le pin et le romarin, très pratique pour les mélanges. Son efficacité est d’ailleurs accrue associée à l’eucalyptus citronné, le romarin à camphre, le laurier, la verveine citronnée, l’épinette noire et le pin sylvestre en friction contre les douleurs ; avec le géranium pour la peau ; avec des agrumes pour la diffusion et avec l’ylang-ylang comme hypotenseur.
La lavande est connue tout d’abord pour ses propriétés calmantes. Elle calme à peu près tout. Quelques gouttes de son huile essentielle dans le bain calme les enfants et les aide à s’endormir. Une goutte sur la tempe en massage suffirait à faire passer un mal de tête (dépourvue de toxicité, elle peut être utilisée pure sur la peau, après bien sûr s’être assuré qu’il n’y a aucune allergie). Elle apaise toutes sortes de douleurs, dont celle causées par le syndrome du canal carpien, étant efficace contre les inflammations et relaxante. Mélangée dans une huile de massage, elle est utile pour calmer maux de gorge, plaies douloureuses, inflammations, rhumatismes, nervosité dépression et insomnie. Elle est fortement calmante, décontractante, antispasmodique, tonifiante, anti-inflammatoire (notamment concernant la circulation), antalgique, antinévralgique, anti-épileptique, calme les palpitations, c’est un tonique cardiaque et hypotenseur.
Elle soulage efficacement les brûlures et accélère leur guérison.
Considérée comme championne des traitements d'aromathérapies de la douleur, elle diminue les influx nerveux, notamment ceux qui transmettent la douleur. Il suffit pour cela d’en mettre quelques gouttes dans une cuillère à soupe d’huile végétale et de l’appliquer en massage sur la zone douloureuse. Une infusion de une cuillère à soupe de fleurs et feuilles de lavande pour deux tasses d’eau chaude fera également un bon sédatif et un traitement contre les maux de tête et un digestif.
Dans certains hôpitaux, on utilise l’huile essentielle de lavande pour aider les patients à s’endormir, administrée soit dans un bain chaud, soit en vaporisant le linge de lit, soit en massage de dos. Quand j’étais à l’hôpital, et que je me sentais mal ou dormais mal, les aides-soignantes me massaient vigoureusement le dos avec une huile de massage à forte concentration en huile essentielle de lavande. Effet garanti !
Les aromathérapeutes s’en servent en outre pour combattre l’insomnie. Comme elle réduit les influx nerveux (ce sont ses fleurs qui ont une action tranquillisante et sédative sur le système nerveux), elle peut également contribuer à atténuer l’irritabilité et favoriser le sommeil. Elle soulagera en ce sens le stress, la nervosité, les palpitations, les tremblements et les neurasthénies, l’anxiété et les chocs nerveux, les séquelles de la paralysie. Elle exerce en outre une action légèrement anesthésiante et a une activité antalgique puissante. Il faut cependant veiller à bien utiliser la lavande officinale, car certaines sortes de lavande peuvent avoir l’effet inverse, par exemple la lavande espagnole, qui exerce une action stimulante comparable à celle du romarin.
La lavande possède en outre de très utiles propriétés antibactériennes et antiparasitaires : elle tue les bactéries et empêche le phénomène de surinfection. Elle tue les bacilles de la diphtérie et de la typhoïde, ainsi que les streptocoques et les pneumocoques. Elle tue même les poux. Ses nombreux agents antibactériens qui seront très utiles pour nettoyer et désinfecter les petites plaies, crevasses ou égratignures. Elle favorisera de plus leur cicatrisation. En gargarisme elle nettoiera les petites plaies de la bouche. C’est en outre la seule huile essentielle (angustifolia et aspic) qui peut être utilisée sans danger dans le conduit de l’oreille, diluée dans une huile grasse, et qui sera donc très utile en cas d’otite. Elle est de plus antimycosique et très utile contre diverses affections féminines (vaginite, pertes blanches…) : en attendant le rendez-vous chez le gynécologue, procéder à des toilettes à base de lavande. Elle a aussi d’excellents effets sur toutes sortes de maladies de la peau (eczéma sec, acné, furoncles, dermatoses, psoriasis, herpès, mycoses, candida…), maladies vénériennes, infections cutanées, mais aussi laryngite, sinusite, rhume, grippe, angine, bronchite (dont elle accélère le traitement en inhalations).
Au niveau circulatoire, elle fluidifie le sang, régularise le cœur, stimule la production de globules blancs, abaisse la tension artérielle, lutte contre la congestion lymphatique, les phlébites, les artérites et les engelures. Pour les femmes, elle aide contre les règles irrégulières, trop faibles et/ou douloureuses, soulage la leucorrhée et les symptômes de la pré-ménopause (aménorrhée).
Elle aide aussi à lutter contre la cellulite et la rétention d’eau. Elle a une action sudorifique.
C’est un puissant régénérant cellulaire, d’où son action importante sur la cicatrisation des plaies et des brûlures peu profondes, mais aussi sur la peau sèche, ainsi que contre les allergies cutanées, la couperose et les escarres. Elle régénère tout simplement la peau.
Elle est également un excellent soutien de l’appareil digestif : coliques, flatulences, ballonnements, gastro-entérites, indigestions, nausées, diarrhées, maux d’estomac, ulcères, diurétique, favorise la chasse biliaire, vermifuge, manque d’appétit, troubles hépatiques… En compresse sur le foie, elle l’aide à travailler ; elle aide également à traiter les troubles de la rate.
Mais elle aide aussi l’appareil respiratoire : elle est très utile contre l’asthme (sauf lors des crises) et les spasmes bronchiques. En frictions sur la poitrine, elle tonifie les poumons et aide à guérir pneumonies, pleurésies et congestions pulmonaires. Elle aide à résoudre les divers problèmes liés à un catarrhe, à la grippe, la toux, les bronchites, la tuberculose et la coqueluche.
Elle est encore utile dans divers cas : elle aide à prévenir les vertiges et évanouissements sans gravité grâce à ses propriétés stimulantes. En gargarisme, elle aide à venir à bout de la paralysie de la langue et du bégaiement, car elle détend les nerfs et les muscles contractés. Elle soulage en ce sens las entorses, douleurs musculaires et le manque de tonus. Elle est en outre très efficace pour soulager le stress post-opératoire, particulièrement l’huile essentielle de la variété burnatii. Elle stimule le système immunitaire. Elle est très efficace contre les piqûres et morsures d’animaux, et une goutte d’huile essentielle suffira à stopper net le saignement des petites coupures telles que celle du rasage, grâce à ses propriétés hémostatiques.
Le miel de lavande, de couleur presque blanche, est reconnu bon pour la santé. Faire prendre aux enfants un bain régulier de lavande les maintiendra en bonne santé, et elle améliorera les états de faiblesse générale. Elle atténue la mauvaise haleine.
Depuis une vingtaine d’années, des chercheurs s’intéressent à certaines substances extraites de la lavande (notamment le limonène et l’alcool périllylique) qui semblent pouvoir aider à combattre plusieurs formes de cancer. En effet l’alcool périllylique semble avoir une action anti-tumorale.

L’huile essentielle de lavande aspic a, à peu de chose près, les mêmes propriétés : anti-infectieuse microbienne, elle agit efficacement contre angines, bronchites, cystites, vaginites, dermites, mais aussi staphylocoque doré, colibacille, candida, virus du zona et de l’hépatite. Ces propriétés anti-microbiennes associées à son action dissolvante sur les mucosités et expectorante en fait un excellent remède contre la rhino-pharyngite de l’enfant et les sinusites, surtout associée à l’eucalyptus radiata. Cette huile essentielle contient du camphre, ce qui fait que ses vertus sont moins puissantes que celles de la lavande officinale, excepté concernant les douleurs musculaires, les crampes et les rhumatismes, contre lesquels elle est très efficace. Elle est immunostimulante, tonique (notamment pour le cœur), antalgique, cicatrisante. Attention, sa teneur en camphre peut la rendre toxique.

L’huile essentielle de lavande stoechas est neurotoxique et abortive. Mais bien utilisée et à doses raisonnables, elle est anti-infectieuse, anti-inflammatoire, cicatrisante et très expectorante.

L’huile essentielle de lavandin (Lavandula hybrida) possède à peu près les mêmes propriétés que la lavande aspic, mais plus faiblement : anti-infectieuse, anti-mycosique, antivirale, anti-inflammatoire, antalgique, expectorante, décongestionnante musculaire, neurotonique, cicatrisante.

Hormis ces utilisations thérapeutiques, la lavande fait fuir les mouches et les moustiques et préserve le linge des mites. Elle est encore très peu utilisée en cuisine, et pourtant ses fleurs peuvent parfumer les gelées aux herbes, la vinaigre ou encore être cristallisées.

Précautions, interactions:

Malgré sa non-toxicité, la lavande, particulièrement son huile essentielle, doit être utilisée avec certaines précautions. L’huile essentielle, au même titre que toutes les huiles essentielles, doit être de qualité. Il faut se méfier des produits en réclame ou sans espèce botanique. De plus, l’huile essentielle de lavande n’a pas la couleur de la plante. Une huile couleur lavande sera donc un produit falsifié.
Elle n’a aucun effet indésirable connu, mais chez certaines personnes sujettes aux allergies, elle peut provoquer des réactions cutanées, et il ne faut surtout pas l’utiliser en cas de crise d’asthme. Les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants de moins de 8 ans doivent toujours l’utiliser diluée dans une huile grasse. Lavandula spica et burnatii sont fortement déconseillées au cours des trois premiers mois de grossesse. Ses effets calmants pourraient s’additionner à ceux d’autres plantes, suppléments ou médicaments de synthèse dont l’action est similaire. En cas de prise de traitements simultanés, il est donc important de bien se renseigner sur la composition de tout les produits et plantes.
Enfin, son utilisation par voie interne doit de préférence être précédée de la consultation d’un aromathérapeute ou d’un médecin spécialisé. Les doses maximum par jour sont 6 à 12 gouttes par jour en trois prises.

Propriétés magiques:

La lavande a également de nombreuses propriétés magiques. Sa structure fondamentalement harmonieuse lui apporte ces nombreux bienfaits.
Tout d’abord, elle a une action bienfaisante sur le psychisme. Elle restructure profondément un psychisme délabré et entre dans la composition d’onguents destinés à guérir les plaies éthériques. Elle protège et purifie donc le psychisme. Elle apporte la paix, la sérénité, la purification, le bonheur, et apaise le sommeil. Elle favorise le calme et la douceur, console les chagrins d’amour et calme les pleurs, dilue les angoisses, apporte la protection. Elle dissipe la violence conjugale et est très efficace des personnes fragiles ou mourantes, surtout auprès des enfants, qu’elle protège tout particulièrement, car elle représente l’aspect Mère de l’univers. La tradition dit d’ailleurs qu’elle les protège du mauvais œil, et elle travaille en faveur de leur épanouissement.
Sous la domination de la Lune et des éléments Air et Eau, elle favorise également la voyance, la divination, l’inspiration et les rêves agréables et prophétiques, la communication et les voyages, l’intelligence et la sagesse. Une coutume veut que si l’on souhaite faire des rêves prémonitoires, on se masse le front et les tempes avec des fleurs de lavande fraîche écrasées avant de se coucher.
Elle est depuis toujours associée aux sentiments amoureux et attire l’amour platonique, c’est pourquoi on l’associe souvent avec la rose.
C’est une plante très puissante. Employée avec d’autres herbes, elle en accroît l’efficacité ; c’est pourquoi c’est une excellente base pour les rituels, notamment ceux de guérison.
Elle éloigne les mauvais esprits, aide à briser les mauvaises habitudes et à surmonter les dépendances, nettoie les astralités humaines de leurs parasites, éloigne les ondes négatives et le malheur. Elle purifie et protège tout ce qu’elle touche. Accrochée en bouquet séché derrière la porte, elle protège les habitants de la maison.
Elle aide à la guérison et à la relaxation, et mêlée au romarin elle favoriserait a chasteté.
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