Divination par l'interprétation des pétales de roses. Une façon de pratiquer cette mancie consiste à tirer des pétales de la rose une par une, pour s'informer de l'intérêt de la personne aimée. On tire chaque pétale en récitant la phase “il m'aime... il ne m'aime pas... il m'aime“, etc. Jusqu'à ce que l'on tire le dernier pétale, qui donne la réponse. Une autre façon de deviner qui consiste à poser un pétale de rose sur le front du questionneur, et ensuite à frapper sur le pétale; on interprète ensuite les bruits produits. On peut aussi placer un pétale de rose dans le creux de la main; s'il claque lorsu'on frappe dessus, c'est l'indice d'un amour partagé.
Une mignonne superstition avait cours également en Angleterre, au sujet de la rose. Ainsi lorsqu'on souhaitait que nos discours restent dans le silence et ne soient pas divulgués, l'on disait: « Que ceci soit dit sous la rose ». Cette coutume originait des anciens qui dans leurs festins, se couronnaient de roses; signifiant ainsi que les paroles qui auraient pû être échapées librement à table, ne doivent point être divulguées. Les Allemands ont aussi imité cet usage, puisqu'on voit souvent une rose dans le plafond au-dessus de la table, dans leurs salles à manger. Ceci parce que depuis les temps anciens, la rose était considérée comme le symbole du silence, puisqu'elle était consacrée à Harpocrate, dieu du silence.
Puis selon d'autres, cette expression trouve son origine dans le fait que la rose est la fleur de Vénus, déesse de l'amour; et puisque la rose était aussi consacrée au dieu du silence, Harpocrate, la rose devint l'emblème de l'amour et même de l'amour secret: tout en transmettant le message que les plaisirs de l'amour doivent être ensevelis dans le silence, donc gardés secrets.